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histoire (extrait du cahier le pouancéen n°1)           les chefs de corps de 1837 à aujourd'hui

HISTOIRE

  

Au cours du XVlllème siècle, Louis XV imposa la gratuité des secours.

Il fallait organiser les interventions. C'est Napoléon Ier qui s'y employa après avoir été témoin des faiblesses dans l'organisation au cours d'un incendie le 1.7.1810. Invité à l'ambassade d'Autriche où une fête somptueuse était donnée en son honneur, Napoléon assista à l'embrasement d'une salle dans laquelle périrent neuf personnes. Marqué par cette tragédie, il créa le Bataillon des sapeurs-pompiers de Paris. Soumis à la discipline militaire, les anciens gardes-pompes portèrent un uniforme qui s'apparenta à celui des sapeurs du Génie.

En 1815, le gouvernement royal demanda aux communes d'organiser leur service de secours contre les incendies.

En 1831, les communes furent autorisées à former des compagnies de sapeurs-pompiers à partir de la garde nationale : « Partout où il n'existe pas de corps soldé de pompiers, il sera autant que possible formé des compagnies ou des subdivisions de pompiers volontaires faisant partie de la garde nationale. » (article 40 de la loi du 22.3.1831).La garde nationale était une milice de citoyens chargée du maintien de l'ordre. Elle fut organisée  par la loi du 14 octobre 1791. Sous l'Empire, elle joua un rôle militaire épisodique, puis elle redevint ce qu'elle était à l'origine, c'est à dire l'armée de la bourgeoisie. Elle comprenait tous les contribuables pouvant payer leur équipement. Elle élisait elle-même ses officiers. Durant la Révolution, la garde nationale de Pouancé est « armée et bonne ; elle peut être de cent hommes patriotes. ».Toujours à propos de Pouancé, voici un extrait de la lettre écrite par un correspondant du marquis de Préaulx en 1836: « J'ai reçu de M. de Préaulx des papiers relatifs aux pompiers et je vous prierais de vouloir bien faire de votre côté tous vos efforts pour que nous puissions réussir dans notre entreprise qui est un but de la plus grande utilité. Nous voudrions en même temps être autorisés à former une petite compagnie de la garde nationale pour faciliter le service des pompiers et maintenir bon ordre en cas d'incendie » ( archives privées)

Le 10 novembre 1837, le conseil municipal de Pouancé propose de « nommer une  commission dans son sein composée de quatre membres qui seraient chargés de  faire l'acquisition de 2 pompes à incendie et accessoires et de la formation de la subdivision de la compagnie de pompiers, en un mot de tout ce qui concerne son organisation. » Le conseil

 

 

 

 

  

 

 

 

 

Sainte-barbe du 4 décembre 1938

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

           

 Les POMPES sont donc mises à disposition des pompiers puisque l'on prévoit 150F pour leur entretien au budget de 1838. L'année suivante on inscrit une dépense de 170F « pour roues aux deux pompes ». On continuera d'équiper les sapeurs-pompiers en leur achetant des seaux et des haches en 1840.

Mais ces deux pompes sont «, fatigantes à mener » selon Mayet, le commandant de la subdivision des sapeurs-pompiers. Il s'en plaint en 1847 au conseil municipal : elles sont « seulement foulantes » déclare-t-il ; aussi propose-t-il « de demander à la compagnie d'assurances mutuelles dont le siège est au Mans qu'elle prenne une des pompes qu'elle remplacerait par une pompe aspirante et. foulante ».Précisons que l'une des pompes sera achetée par Chatelais, l'une des 13 communes du Segréen qui bénéficiait d'un service organisé de secours contre les incendies, en 1842. Il s'agissait de Pouancé, bien sûr, Candé, Grugé-L'Hôpital, Segré, Le Lion-d'Angers, Juvardeil, Chambellay, Sainte-Gemmes d'Andigné, Vern d'Anjou, Loiré, Chateauneuf-sur-Sarthe et L'Hôtellerie de Flée. A cette époque, Pouancé avait 40 pompiers.

En 1848, le conseil est invité à décider la formation d'une compagnie de pompiers indépendante de la garde nationale pour «.faciliter la régularité du service de la garde nationale ».

LES POMPIERS ETAIENT ARMES, comme l'avait été la garde nationale dont ils faisaient partie avant qu'elle ne soit dissoute en 1871.En 1878, la subdivision de Pouancé compte 45 hommes. Elle dispose de 40 fusils à percussion d'infanterie en service, et de 23 fusils « armes sans emploi ». Elle a aussi 44 sabres des troupes à pied, modèle 1831, en service, et 21 sabres « armes sans emploi »A ce propos, le sous-préfet de Segré, invité par le Préfet à donner son avis, écrit: « l'uniforme serait l'uniforme actuel. On pourrait, avec avantage, substituer la vareuse à la tunique et choisir un casque plus simple et plus léger sans chenille ni plumet.La question de l'armement est grave et intéressante. Logiquement et par les mêmes raisons qui ont fait supprimer la garde nationale, les fusils devraient être retires aux pompiers dont l'arme naturelle est la hache, mais il faul tenir compte du mécontentement qu'exciterait une pareille mesure dans des corps qui n'ont donné aucun sujet de plainte. L'attrait de l'appareil militaire une fois supprimé, le recrutement deviendrait plus difficile. Les populations rurales regretteraient aussi de ne plus voir une milice locale relever l'éclat des fêtes municipales. »Toujours à propos des armes, en 1896, « le maire est autorisé à procéder à l'échange des armes de la subdivision de la compagnie des sapeurs-pompiers si toutefois la délivrance à celle-ci d'armes plus nouvelles n'entraîne pas une dépense sérieuse pour la compagnie. » L'année suivante, la compagnie reçut des fusils Gras modèle 1874.Les sapeurs-pompiers seront définitivement désarmés en 1925

1926 la premier moto-pompe d'incendie .En 1931, le conseil municipal décide à l'unanimité qu'il n'est pas utile d'installer à grands frais une sirène électrique pour l'appel des pompiers en cas d'incendie.La sirène fut placée sur le toit de la gendarmerie en 1946.Les gendarmes réceptionnaient l'appel et alertaient les pompiers.   

 

Une manouevre sur plan d'eau en 1947. En 1950 création d'une citerne place des halles (actuellement place du guesclin

 

Le7 novembre 1952 inauguration du nouveau centre.Le décret du 7 mars 1953 réorganisa les corps de sapeurs-pompiers et distingua les centres de secours ( de 25 hommes au minimum ) des centres de première intervention ( 12 hommes au minimum ).

Vers 1955 le premier véhicule pour secourir les blessés ou asphyxiés. Le Service départemental d'incendie et de secours fut créé le 20 mai 1955.

 

LES CHEFS DE CORPS

 

-1837 Félix Caternault fut élu le 24.10.1837.

-1840 Mayet (capitaine) Il avait été capitaine d'infanterie. Il fut élu le 18.10.1840.

- Caron (capitaine) Il était pharmacien.

-1868 Gaudin (capitaine) Lors de sa réception, en 1868

- 1873 Jean-Jacques Jalbert, capitaine en remplacement de Gaudin démissionnaire en 1873 - Barré, lieutenant ( 1877)

- 1884 Dominique Gaultier, lieutenant

- 1892 Lemonnier, lieutenant'

- 1896.Julien Poirier (serrurier), sous-lieutenant en 1892 ; lieutenant en 1896.

Julien Poirier était entré au corps en 1865. Il y servira 42 ans. Distingué lors de nombreux incendies, Julien Poirier s'est par ailleurs « occupé avec zèle de la subdivision. Il a fondé, en 1895, une société de membres fondateurs et honoraires. Il a assisté aux concours d'Angers, de Segré, de Saint-Nazaire, et de Chalonnes presque toujours avec succès. »

Il fut promu capitaine honoraire le 24.8.1907.

- 1907 Georges Loire ( tanneur), entré au corps le 25 août 1907, fut promu capitaine le 27 décembre de la même année. La subdivision devint compagnie cette même année ; elle comptait 60 hommes. Joseph Leroy, mécanicien, le secondait en tant que lieutenant. François Hais, débitant, était sous­lieutenant.

En 1923, la compagnie compte 3 officiers, 3 sous-officiers, 6 caporaux et 27 sapeurs. Louis Tremblais est sous-lieutenant.

-1929 Joseph Leroy, admis au corps le 25 août 1905, lui succéda en 1929. Il avait été promu sous­lieutenant en 1907, puis lieutenant en décembre de la même année.

-1933 Louis Tremblais, entrepreneur de maçonnerie, admis au corps en octobre 1907, devint commandant de la compagnie le 6.1.1933

- Prospère Charles, plombier, admis le 27.9.1909, exerça le commandement de la subdivision en 1938. Promu sous-lieutenant le 13 avril 1933, il était « très qualifié pour veiller au bon fonctionnement de la moto pompe à incendie.

-1938 à 1960 Henri Allix, admis au corps le 1.9.1936, exerça ensuite le commandement . Il fut promu lieutenant le 1.9.1938. Mécanicien, Henri Allix était préposé à la moto-pompe dont il assurait l'entretien dans son garage.

Un intérim fut assuré par Ernest Pigrée, couvreur, en 1939-40. Il avait été promu sous-lieutenant le 14.7.1939 .

-1960 à 1977, Alphonse Grimaud, plombier, entré au corps le 1.4.1952

  -1977à 1981 Arsène Gaubert, entré au corps le 2 novembre 1947. Il avait été promu sous-lieutenant deux ans auparavant.

-1981 à juin 1982, le chef de corps par intérim fut le sous-lieutenant Maurice Violleau.

- juin 1982 Le commandement de la compagnie sera ensuite assuré par Yves Gaubert jusqu'en mars 1990. Yves Gaubert avait suivi une formation pour être moniteur ; il organisa des cours de secourisme dès 1982

- 1990 à 1992 Raymond Théard, entré au corps le deux novembre 1969, fut promu sous-lieutenant en 1984. Il exerça le commandement de la compagnie (par intérim) de 1990 à 1992. Dès 1993, il créa la section de jeunes sapeurs-pompiers. Il fut promu lieutenant le 13.12.1999

- Le 19 juin 1992, Patrick Théard,prit le commandement de la compagnie. entré au corps en 1973, promu sous-lieutenant en 1991. Il fut promu lieutenant ce 19.6.1999

 

 


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